Iran : le voile obligatoire dans la cour de récré
Corée du Sud: chemin de l'école en Corée
Australie: écoliers surfeurs
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Détail
AUSTRALIE\Plaine\de Nullarbor
JORDANIE\Amman
ITALIE\Pise
JAPON\Kobe
SWAZILAND\Manzini
ÉQUATEUR\Ambato
BOLIVIE\Potosí
MEXIQUE\Guadalajara
ISRAËL\Jérusalem
états-Unis\Alaska
NéPAL\Nagarkot
PAKISTAN\Attock
INDE\Udaipur
MOZAMBIQUE\Namaacha
KOSOVO\Prizren
CHINE\Chengdu
INDE\Udaipur
ÉCOSSE \Inverness
IRAN\Ispahan
CORÉE\DU SUD\Pusan
AUSTRALIE\Sydney
@Cdu01_13
Colonie : territoire placé sous la domination d’un pays étranger.
@Cdu01_15
Musulman : personne qui croit en l’islam. Elle doit respecter le Coran, le livre sacré de l’islam qui affirme que Allah est unique et que Mahomet est son envoyé ; faire des dons ; prier cinq fois par jour ; jeûner pendant le ramadan et faire au moins un pèlerinage à la Ville sainte de l’islam, La Mecque, en Arabie Saoudite.
@Cdu01_16
Communisme : selon cet ensemble d’idées, un seul parti détient le pouvoir, et l’État est propriétaire des ressources et des entreprises du pays.
Philip est âgé de 10 ans. Il vit en Australie dans la grande propriété de ses parents qui sont agriculteurs. Leurs terres sont si étendues que la Belgique et le Danemark pourraient y tenir. Les 80000 moutons, dont ils s’occupent toute l’année, leur donnent beaucoup de travail. L’activité de la ferme doit tenir compte des grandes distances qui les séparent de tout, y compris de l’école. La plus proche est à 1000kilomètres, dans la ville d’Alice Springs. Aussi, pour lui permettre de poursuivre une scolarité presque normale, les parents de Philip l’ont inscrit à «l’école des ondes ».
Chaque matin, après le petit déjeuner, Philip remonte dans sa chambre et allume la radio. Il voit rarement son institutrice dans l’année. À l’aide d’une radio, celle-ci fait simultanément la classe à une quarantaine d’enfants de grands propriétaires terriens répartis sur un territoire aussi vaste que la France.
Au cours de mes longues courses autour du monde, il m’arrive d’être invité dans des écoles françaises pour y rencontrer des jeunes et leur rapporter mes aventures. Les écoles françaises à l’étranger sont destinées aux enfants français qui vivent avec leurs parents dans un pays étranger. Le programme scolaire est le même que pour les autres élèves de France. Mais ces écoles accueillent aussi des enfants étrangers qui souhaitent suivre une scolarité française.
Les écoliers que je croise au cours de mes longs voyages - comme ici en Italie dans la ville de Pise - sont toujours intéressés par les histoires vécues. Nous en profitons pour réviser la géographie du monde, à plat sur une table.
Ou bien en volume, comme ici, lors d’une rencontre avec des écoliers japonais à Kobe. Je ne parle pas toujours leur langue, mais on se comprend facilement par les gestes ou le regard.
Les enfants, dans certains villages d’Afrique, doivent parfois marcher dix kilomètres pour se rendre à l’école et effectuer le même parcours au retour. Au Swaziland, il m’est arrivé d’accompagner ces enfants.
Tous les enfants du monde n’ont pas la chance d’aller à l’école. Dans les pays pauvres, j’ai croisé la route de jeunes qui ne mènent pas une existence facile comme d’autres jeunes. Ce garçon équatorien passe ses journées à casser des pierres qui serviront à décorer les allées des jardins d’Europe ou d’Amérique du Nord. C’est un travail long et épuisant…
Cet enfant bolivien est mineur, un métier très dur qui a pratiquement disparu en France. Il consiste à aller chercher des minerais - ici de l’argent - au fond de galeries étroites et profondes. C’est un métier très dangereux, car on y respire un air pollué et les galeries peuvent s’écrouler à tout moment.
Ce petit Mexicain vend des journaux. En France, des enfants vendaient aussi des journaux dans la rue, mais c’était il y a un siècle…
Ce lycéen israélien se rend à l’école le fusil à l’épaule. Son temps est partagé entre l’école et l’armée à laquelle, comme un grand nombre de garçons de son âge, il a été incorporé pour trois années consécutives.
Joey est âgé de 13 ans. Il vit dans une petite bourgade en Alaska, aux États-Unis. Sur le mur de son école, on peut lire qu’il est interdit d’apporter des armes à feu et de consommer de la drogue. Avertissement utile, car il arrive que, dans le pays le plus puissant du monde, des armes ou de la drogue soient trouvées sur les élèves. Sais-tu qu’aux États-Unis, les armes sont en vente libre ?
Au Népal, les écoliers apprennent l’anglais. Tu peux lire que l’élève s’appelle Noelam, qu’elle a 7 ans, qu’elle est en classe junior, qu’elle mange des oranges et qu’elle a quatre frères. Le Népal est un petit pays d’Asie situé dans l’Himalaya entre l’Inde et la Chine, les deux pays les plus peuplés du monde.
Ces jeunes filles pakistanaises se rendent, comme presque chaque matin, à leur école, située à quelques centaines de mètres en dehors de leur village. Leurs fournitures scolaires sont réduites au strict minimum : quelques cahiers dans un sac léger et une planche en bois en guise d’ardoise.
En Inde, les élèves portent un uniforme. C’est une tradition léguée par les Anglais lorsque l’Inde était encore une colonie britannique. Si cet uniforme est élégant, il vise surtout à gommer les différences entre les élèves qui sont issus de familles riches et les élèves qui viennent de milieux plus modestes.
Denise est une Mozambicaine de 12 ans. Chaque matin, avant de partir pour l’école, elle cueille sur l’arbre du jardin quelques maracujas qu’elle mangera lors de son repas, à midi. Le maracuja est un fruit tropical que l’on appelle aussi « fruit de la passion ».
Des jeunes filles apprennent le Coran dans la cour d’une école religieuse du Kosovo. Le Kosovo compte une majorité de musulmans dans sa population.
Le Coran est le livre saint de la religion musulmane. Le Coran affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu — Allah - et que Mahomet est son envoyé.
En Chine, les écoliers portent un foulard rouge autour du cou, symbole et couleur du communisme qui est le système politique en vigueur en Chine.
Retour en Inde ! Une maîtresse, un tableau, des élèves attentifs… Il n’en faut pas plus pour que la classe se passe bien. En revanche, les moyens scolaires sont limités. Si ces élèves suivent le cours assis par terre, ce n’est pas par tradition culturelle, c’est que l’école est trop pauvre pour pouvoir fournir de quoi s’asseoir…
Pendant ce temps, en Écosse, les écoliers des Highlands imitent le terrible monstre du loch Ness. Selon une légende, il vivrait au fond du loch Ness dans le Nord de l’Écosse, et ferait parfois des apparitions à la surface de l’eau.
Les filles iraniennes doivent porter le voile en public dès l’âge de 7 ans. C’est l’une des traditions de la religion musulmane pratiquée en Iran. Comme tous les enfants du monde, les écolières iraniennes jouent pendant la récréation. Porter le voile à l’école ne leur enlève pas le plaisir de fréquenter l’école.
Ces deux jeunes Coréennes prennent le chemin de l’école au pas de course. C’est le jour de la rentrée des classes, il s’agit de ne pas arriver en retard !
Retrouvons les élèves australiens. Ces deux adolescents partent, chaque matin, à l’école en emportant sur leur bicyclette une planche de surf. Leur école est construite au bord de la plage et les récréations sont autant d’occasions de faire du surf. Elle n’est pas belle l’école ?
Rendez-vous, le mois prochain, pour un nouveau tour du monde !